La particularité de cette course c'est que les 28 équipages inscrits (à ce jour) vont s'affronter sur 28 montures rigoureusement identiques. Tous ces monotypes Figaro 2 sont sortis du même moule. Les matériaux utilisés, l'accastillage, les équipements, les surfaces de voilures sont définis par un règlement de jauge précis. L'espace de liberté dans la préparation technique du bateau est réduit au minimum : Des voiles plus ou moins neuves, le poids de l'équipage, de son équipement personnel, la technologie utilisée pour la production d'électricité, les moyens de communication et la logistique externe. Certains concurrents sont capables de grands sacrifices pour économiser quelques grammes : j'emporte combien de caleçon ? , coton ou synthétique ? combien de piles pour le lecteur mp3 ?…Tous les bateaux ayant théoriquement le même potentiel de vitesse, c'est avant tout l'humain qui fait la différence. La transat Ag2r est une des rares course océanique à offrir une telle égalité de chances entre les participants. Cette démarche d'équité voulue par les coureurs et ce désir de se libérer de la course à la technologie n'en font pas pour autant une sous-transat ; Le niveau moyen des concurrents est exceptionnel, tous les meilleurs sont là. Les arrivées se jouent en général à quelques heures voir quelques minutes après une traversée océanique.
Bien que technologiquement raisonnable, le monotype Figaro 2 est une machine de course spectaculaire dont le maniement peut nécessiter un engagement physique et parfois acrobatique. Aucune concession au confort n'y est prévue. Le parcours de Bretagne aux Antilles représente une distance de 3 710 milles soit environ 6 600 km. Une marque de parcours devant l'île de Porto Santo dans l'archipel de Madère est à respecter pour regrouper la meute. Elle constitue une "porte" pour éviter que la flotte ne se disperse exagérément sur l'Atlantique, ce qui laisserait trop de place aux hasards météos.




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