mardi 6 mai 2008

Gabians N°22 & 23

04 May 2008 19:15:38 -0000 (GMT) - Autoroute du soleil - On est a fond sur la trans-alizéene du Sud, il n y a pas de limites de vitesse ici et donc on tente d'en profiter avec vagues houle et vent. On pointe le museau versSt-Barth comme beaucoup d'autres, avec impatience, il reste 2000 milles ce qui équivaut à huit bonnes journées de navigation active. Ici la température intérieure est de 26 degrés et dehors le soleil grille tout ; surtout les petits blancs de peau. On préfère la nuit, certe longue mais plus douce, voir généreuse. Cette nuit une odeur de poisson parfume le cockpit : un brave et suicidaire poisson volant avait atterri inopinément dans les bouts, fabriquant ainsi une sorte de spaguetti sauce hareng... Des rues de nuages nappent le ciel, générant une ombre fort appréciée de l'équipier de barre. Nous entamons ainsi une course au temps perdu, qui se rattrape... toujours ? En ce dimanche comme le souhaite ma tradition, il y eu du vin à table, seulement trois litres pour trois dimanches, on risque guère de divaguer; de toute les manières à la barre ça ne se verrait pas, puisse que nous zigzaguons entre les vagues, les dix vagues , les milles vagues. JP.

05 May 2008 15:17:29 -0000 (GMT)On progresse - Vous avez pu constater comme nous, comme la nuit et la matinée nous a été favorable. Les bateaux du Sud déboulent à grande enjambée. Nous sommes en pointe du paquet du Sud. Position délicate à tenir. Que va faire Cercle Vert ? je supppose nous accompagner par le Nord en gardant un peu d'avance sur nous autres. Nous parions évidenment que le Sud ira toujours légèrement plus vite. Quand aux nordistes, leur situation météo est complexe et ils auront des vents faibles, mais bien utilisé peuvent rejoindre St-Barth dans un délai raisonnable. Ils ont environ 400 milles d'avance et ça leur laisse de la marge pour négocier leurs petits airs. Nous sommes à 1659 milles et l'arrivée est encore très loin. Il va falloir faire marcher le bateau au moins aussi vite que les autres et cela reste un gros travail de barreur. 7 jours de concentration 24 heures sur 24 accommodé d'excitation, stress et fatigue. Gardons la tête froide et prenons notre chance tant qu'elle passe et faisons de notre mieux. Le reste ne depend pas de nous. Tout va bien à bord et le moral est au meilleur niveau. Laurent

1 commentaire:

guyloiero@orange.fr a dit…

Cette transat est vraiment formidable avec ses grandes options de navigation.
L'expérience de Jean Paul et Laurent se dessine dans leur trajectoire : ils n'ont pas dévié de leur envie de Sud, cqui leur vaut d'être en tête du peloton des alizés.
Advienne que pourra mais au moins, SNEF CLIPTOL aura navigué dans les meilleures conditions de plaisir, ce qui est bien dans la philosophie de Jean Paul ...